Dynamiques spatiales et mécanismes de contrôle à Salvador de Bahia

Abstract

Les homicides touchant la population jeune des quartiers périphériques de Salvador ne cessent d’augmenter. Les discours qui associent ces jeunes et les quartiers périphériques au traffic de drogue sert de justificatif aux mesures de répression violentes menées par la Police. Cet article propose une réflexion sur les manières de penser la ville et les
conséquences que cela peut avoir en termes de contrôle social et de répression. Dans quelle mesure, les découpages administratifs renforcent et/ou participent à la formation des stigmates à l’égard des populations ? Dans quelle mesure les moyens de répression sont influencés par une lecture socio-normalisatrice de la ville ? Dans quels termes pouvons-nous penser la ville pour échapper à ces découpages qui créent des zones de
non droit où la violence poussée à son extrême se déploie?